Présence de Yohan Castaing sur le magazine l'Entreprise à propos des vins rosés marketés.
Un extrait de l'article :
« L’augmentation des parts de marché des vins du Nouveau Monde, clairement marketés, a fait prendre conscience à certains producteurs et négociants de l’importance du marketing pour doper les ventes, constate Yohan Castaing, à la tête d’Alcyon Consulting, un cabinet de conseils spécialisé dans la filière vin. S’ils rechignent encore à revoir leurs modèles de vins rouges et de vins blancs, ils osent sortir des sentiers battus avec le rosé car ils le considèrent encore comme un “sous-vin”, qui se déguste plutôt comme une bière, avec légèreté. Et puis, il y a peu de risque à jouer l’innovation avec de tels vins saisonniers : si ça ne marche pas, on change de concept l’année suivante. »
Selon cet expert, dans le marketing du vin rosé, deux stratégies s’affrontent clairement : « Il s’agit soit de jouer sur la qualité perçue, c’est-à-dire la qualité réelle du vin ou celle qu’on veut communiquer au client. Dans ce cas, les codes traditionnels s’imposent, dans la bouteille comme dans l’étiquette. Soit on s’inscrit volontairement dans une entrée de gamme ou moyenne gamme, ce qui permet tout ou presque. Cela donne des packagings design, des bouteilles transparentes pour mettre en valeur la couleur du vin, etc. Cette seconde stratégie devrait se développer largement car elle répond à la mouvance actuelle : le consommateur souhaite des vins fruités, sympas, à consommer immédiatement. C’est encore plus vrai pour le “jeune” consommateur, au sens d’une personne qui a récemment inscrit le vin dans ses habitudes de consommation. Les femmes trentenaires ou quadra constituent une cible phare. »
Pour la version originale et complète : http://www.lentreprise.com/actu/4.13715.html
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