La consommation individuelle moyenne de la population en âge deconsommer (15 ans et plus) s’est progressivement réduite, de plus de moitié en quatredécennies passant de 160 litres par habitant et par an en 1965 à moins de 70 litres en 2005 selon une étude publiée jeudi par l'Office national interprofessionnel des vins (Onivins).
Selon l'étude menée par l’ONIVINS et l’INRA de Montpellier, sous la coordination du CREGO Université Montpellier 2, Il n’y aurait plus que 32millions de Français consommateurs de vins en France, soit 1million de moins qu’en 2000.
Les consommateurs réguliers de vins ne représentent plus que 21% en 2005 contre 24% en 2000, et 51% en 1980, selon cette étude, menée auprès de plus de 4.000 personnes.
C'est pendant la décennie 1980 – 1990 que le pourcentage de personnes qui se déclaraientconsommateur de vin a fortement décru passant de 80,8% en 1980 à 67,1% en 1990 de lapopulation des plus de 14 ans. La décennie suivante a vu une relative stabilité du poids desconsommateurs : 69,1% en 1995, 67,2% en 2000. En 2005, la diffusion de la consommationde vin dans la population française chute de 5 points à 62,0%.
La décennie suivante a vu une relative stabilité: 69,1% en 1995, 67,2% en 2000 avant une nouvelle chute de 5 points à 62% en 2005.
La baisse des consommateurs touche les deux sexes. Chez les hommes, les consommateurs réguliers, encore 69% en 1980, passent à 36% en 2000 et 30% en 2005. La part des non-consommateurs grimpe dans le même temps de 24% à 29%.
Chez les femmes, même baisse de 5 points, les non -consommatrices passant de 42% à 47%.
Le mode de consommation occasionnel est désormais nettement dominant chez les Français, passant de 37% du total des consommateurs en 1980, à 67% en 2005 (dont près de 40% de façon hebdomadaire, les autres plus rarement).
Si l'on se place du côté professionnel on ne peut que regretter cette tendance alors que sur le plan sociétal, de santé publique et de la lutte contre l'alcoolisme on ne peut qu'être satisfait.
Néanmoins les professionnels pourront se réjouir en découvrant que leurs concitoyens ont une meilleure connaissance des signes de qualité.
A la question connaissez-vous la signification du sigle A.O.C., 58% des Français répondentcorrectement, ils n’étaient que 41% il y a 10 ans. Ensuite à l’injonction « citez-moi unexemple d’AOC », 56% donnent un exemple correct, 11% se trompent en confondant leplus souvent avec une marque ou un cépage et 32% restent secs. Le panel des AOC citées s’est élargit passant en 10 ans de 108 à 158 AOC différentes mais Bordeaux rete la plus citée avec près 34% des réponses justes, loin devant Côtes du Rhône et St Emilion à (8%). Avec 1,5% des réponses, côtes de Provence fait sont apparition parmi les 10 premieres AOC citées.
Par contre on notera que 80% des français interrogés sont incapables de citer un nom de marque de vin
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