Le vin est la boisson qui consacre de loin le moins d'investissements à la publicité, constate une étude publiée par l'Office national interprofessionnel du vin (Onivins).
La publicité des boissons alcoolisées tous médias confondus (radio, affichage et presse) pesait 1,55 milliard de F en 2001. Mais avec 218 millions de F, les vins tranquilles arrivent loin derrière les bières (439 MF), les apéritifs et les whiskies.
Si l'on raisonne en budget par marque, l'écart entre les vins et les whiskies, bières et apéritifs est au moins de un à dix.
Toutefois, l'investissement publicitaire des vins a augmenté, comme pour les autres boissons alcoolisées, et ce malgré la loi Évin. L'effort a surtout porté sur les publicités collectives des vins d'appellation.
Cela viendra quand la majorité des opérateurs français n'auront plus peur, c'est à dire quand ils seront mieux formés et qu'ils mettront plus le pied en dehors de leur région et de France. Quand ils auront compris que le marketing appliqué au vin ne peut que faire du bien et pas le contraire.
En tout cas, merci pour votre site et les infos que je viens d'y trouver.
Elisabeth Poulain,
Docteur en droit, auteur d'ouvrages universitaires en marketing international et techniques de commerce international. Dernier ouvrage sorti "le vin aussi est affaire de femmes" paru aux éditions Cheminement en nov 2004 qui retrace le parcours professionnel de 75 dames de la vigne et du vin dans la vallée de la Loire. deux des lignes de force qui sous-tendent cette recherche est le marketing et l'international. of course parce que le vin est mouvement.
Rédigé par : Poulain Elisabeth | 07/24/2005 à 12:27