Selon une étude parue récemment près de 90% des viticulteurs estiment que la filière connait une crise. Seulement 9% considèrent que la viticulture se porte bien (Asterix surement ??!!).
La proportion la plus importante de pessimiste se trouvant dans le Bordelais, le Languedoc et le Sud Ouest. Les plus optimistes se trouvant en Champagne avec 16% de visionnaire de la bouteille à moitié pleine.
Selon 32 experts interrogés, 44% que la viticulture française est en crise. 53% estiment qu'elle connaît des difficultés et 3% qu'elle se porte bien. Pour les viticulteurs, la concurrence étrangère est la principale cause des difficultés de la filière. Cette raison est citée de façon homogène dans toutes les régions, selon l'enquête. La baisse de la consommation et un contexte législatif trop restrictif sont aussi cités en priorité par les viticulteurs.
Concurrence étrangère, législation restrictive (mais c'est pareil pour tous les alcools!), baisse de la consommation. Bon ce n'est pas un scoop! Et maintenant que font-ils?... je ne sais pas.
Rédigé par : Cartigny Antoine | 10/30/2004 à 09:32
Que vont-ils faire?
Dans la même (?) étude, il est intéressant de voir une petite nuance entre les réponses apportées par les viticulteurs et celles apportées par les experts de la filière :
Pour ne prendre qu'un point (vraiment) au hasard :
Les viticulteurs français doivent se regrouper : 84% des experts tout à fait d'accord pour 30% de viticulteurs...
ça me rappelle les résultats de Vinexpo aux Etats-Unis, les vins espagnols étaient bien plus "visibles" que les vins français, pourtant plus nombreux... une première explication mettant déjà en avant le manque de "cohésion" des offres françaises par rapport à un drapeau "Espagne / Rioja" qui regroupaient dessous absolument tous les vins espagnols...
Et ce n'est qu'un tout petit point....
Rédigé par : Claire Decroix | 11/02/2004 à 10:11
Les viticulteurs que je rencontre (en Languedoc) ne comprennent pas la situation. Beaucoup sont désabusés, et attendent des "aides" de l'état pour s'en sortir!
La culture "commerciale" est peu développée chez ces petits producteurs.
Le problème est certes multiple, mais quand même! En France, on subventionne les producteurs pour arracher les vignes et ainsi produire moins.
À l’inverse, dans d’autres pays viticoles, on les subventionne pour aller vendre leur production sur les marchés extérieurs.
Devons nous sacrifier notre viticulture pour aider les autres pays à planter de nouveaux hectares?
Rédigé par : Stéphane Queralt | 11/22/2004 à 14:31